« Savoir pour prévoir, afin
de pouvoir » Auguste Comte
Cette maxime, chaque investisseur devrait se la poser. Vous avez l’intention
d’acheter ou de vendre un bien immobilier sur la frontière Suisse ? Avant cela,
vous avez besoin de tout connaître du marché immobilier. Cela tombe bien, nous
vous proposons un petit récapitulatif de la situation du marché, de ses
attraits, et des perspectives futures.
Des
chiffres à avoir en tête :
- 23 % : c’est le nombre d’habitants (source département) de Haute-Savoie résidant sur la Frontière Suisse, dans un arc allant de Saint Julien en Genevois à Douvaine. Sachant que la population sur ce secteur augmente de 3 % en moyenne par an.
- 6,5 % : c’est le taux de chômage en Haute-Savoie, inférieur de 2 points à la moyenne nationale (source Insee).
- +32 % : c’est l’augmentation des offres d’emplois depuis 2017 sur le Genevois (source Canton de Genève).
La
frontière est extrêmement attractive : c’est un fait. Le travail y est
abondant et la moyenne des salaires y est supérieure à la moyenne nationale. Le
marché de l’emploi y est très dynamique et entraine avec lui les autres :
les transports et le bâtiment notamment. Cela permet de maintenir une forte
pression sur le marché locatif ou l’augmentation des loyers pour les petites
surfaces (T1 et T2) suit la même tendance. La création de nouveaux réseaux de
transports pour agrandir la zone d’attrait de Genève et la production constante
de logement neuf n’y font rien.
Pour
les Transports, 2019 a été une année très riche. Nous avons ainsi pu
assister au lancement du nouveau Tram Genève/Annemasse avec la livraison du
dernier tronçon prévu pour cette année. Et à la concrétisation d’un projet de
longue date avec le démarrage du CEVA Léman Express qui permet de relier par
voie ferroviaire les grands bassins de Haute-Savoie à la Suisse. Cela permet d’étendre
la zone d’attractivité à des villes qui étaient auparavant considérées comme
périphériques tout en assurant à la zone frontalière un ancrage plus important
sur les réseaux d’infrastructures. L’effet sur les marchés immobiliers s’est,
pour le moment, surtout fait ressentir sur le cœur d’Annemasse et la proche
couronne avec une forte monté des prix de vente dans l’ancien. Les biens sans
garage ou parking, parfois boudés par les investisseurs, ont la cote profitant
des bienfaits directs du tramway.
Pour
le bâtiment, on
reste sur les mêmes courbes que les années passées avec toujours plus de
programmes de construction de logement neuf. En effet, les taux bancaires restant
très bas, il est très engageant d’acheter dans le neuf ou de profiter des
programmes type Pinel pour de la défiscalisation. Plusieurs effets à cela. Les
prix pour les T2 en neuf ont atteint 6 000 €/m² ce qui entraine une
augmentation du prix des biens, pour des surfaces équivalentes, dans l’ancien.
D’après la FNAIM, l’augmentation est d’environ 10 % par an depuis 3 ans.
De fait, trouver de la rentabilité dans ces zones devient de plus en plus
compliqués malgré un marché locatif lui aussi en hausse.
Au vu de tous ces éléments, le futur est plutôt prometteur. Aucun signe ne
semble venir obscurcir à moyen terme l’horizon sur le marché de la frontière.
Si les biens en très proche frontière semblent être moins disposés à offrir de
belles rentabilités pour le locatif, les nouveaux réseaux de transports nous
permettent d’élargir d’autant nos zones de recherches et de satisfaire la demande
croissante de nos clients pour la création de leur patrimoine.
Roch